.:. Cérémonie du jour de la rentrée .:.

En ce jour de rentrée, le temps était ensoleillé, particulièrement pour ce mois d'avril. Oui. Au japon, la rentrée se fait en avril.

Ses élèves, tous aussi spéciaux les uns que les autres étaient groupés dans le parc, attendant le directeur, devant une estrade improvisée, située à l'ombre de grands chênes. Directeur qui, ne tarda pas à montrer le bout de son nez. Aussi bien au sens propre qu'au sens figuré, car on ne voyait presque pas ses yeux, cachés par les bords du bob à rayures vertes et blanche qu'il portait. Un directeur plutôt inhabituel, me direz vous. Et bien oui, il ne s'agit pas d'un lycée ordinaire! D'ailleurs, le directeur Maeda comptait bien faire rentré ça dans les petites têtes de ses jeunes protégés.

-Bonjour, commença-t-il d'une voix forte, un sourire étrange aux lèvres.

Le silence ce fit dans le parc. On entendait plus que le gazouillement des oiseaux et les mouches voler. Satisfait, Maeda continua:

-Je vous souhaite la bienvenue au lycée Beni-Tsuki. Une nouvelle année commence, et je me dois de vous rappeler les enjeux de notre enseignement. Chaque jour, nous sommes de plus en plus nombreux... Nos dons poussent la société à nous exclure, ou encore, nous nous excluons tous seuls... Mais cela ne vous aidera pas à avancer dans la vie. Au contraire, vous revivrez des situations douloureuses comme celles que beaucoup d'entre vous ont déjà subies avant de venir ici.
C'est pour cela que vous allez apprendre à vous mêler et à vous faire respecter des humains ordinaires ainsi qu'à assumer vos différences!

Un discours de début d'année peu ordinaire, dans un lycée peu ordinaire... C'était le boulot de Maeda depuis longtemps... Il en avait vu des gens spéciaux, et en divers endroits. Pour son age, le directeur paraissait bien jeune: cela était du à son pouvoir. Il pouvait d'une certaine manière contrôlé le vieillissement de son corps. Mais il n'était pas pour autant immortel! Il va s'en dire qu'il s'amusait à faire croire le contraire à ses jeunes étudiants!

-Un grand nombre des jeunes gens présents ne savent pas dans quoi ils s'engagent... C'est souvent le hasard ou la force du désespoir qui vous mène aux portes de cet établissement. Laissez-moi vous expliquer.
Officiellement, c'est un lycée comme les autres. Il y a bien des rumeurs qui courent comme quoi c'est un lycée de surdoués, mais rien ne circule sur ce qui se passe vraiment ici... C'est pourquoi d'ailleurs nous vous demanderons de vous faire les plus discrets possibles.

Combien de fois le lycée Beni-Tsuki avait-il changé de localisation à cause de perturbations crées par les élèves? Le directeur avait arrêté de compter depuis longtemps. Le plus important restait à dire et il préféra ne pas mâcher ses mots:

-Ce lycée reste toutefois une institution gouvernementale. Je veux dire par là qu'il est en ce moment sous le contrôle du gouvernement japonais qui sait parfaitement ce qui s'y trame. Les différents gouvernements du monde entiers ont décidés de ce système car ils ont peurs de nous. Estimez vous heureux qu'ils ne vous pourchassent pas!

Dure révélation pour ses jeunes gens, mais c'est mieux que de leur cacher la vérité.

-Cet endroit est le fruit de longues années de négociations et de luttes contre ceux qui dirigent les nations. Respectez-le. Respectez vos semblables. On vous offre la possibilité d'avoir une vie normale, ne la gâchez pas.

Il fixa les lycéens d'un œil dur. Un long silence persistait.
Quand Maeda fut sûr que toutes ces informations était bien rentrées dans leurs têtes, il continua avec un sourire plus avenant:

-Laissez-moi tout de même vous souhaiter la bienvenue à Beni-Tsuki. Les informations importantes sont et seront affichées dans la hall. Si vous avez un quelconque problème, adressez vous au comité des élèves, à l'administration ou bien venez me voir en personne. Les cours commenceront la semaine prochaine, ce qui vous laisse donc du temps pour vous habituer à votre nouvel environnement ainsi que pour rencontrer vos camarades. N'oubliez pas de lire le règlement intérieur affiché dans le hall. Tout écart sera sévèrement sanctionné!
Sur ce, profitez bien de cette semaine de répit!

Le directeur descendit de son estrade laissant les élèves seuls. Il adorait faire son discours et se présenter tel un personnage excentrique (ce qu'il était), à l'image du côté original du lycée. Mais au delà des apparences, il restait tout de même le directeur de ce lycée depuis sa création... Sous ces airs insouciant se cachait un homme aux grandes responsabilités et capable du plus grand des sérieux. Son discours était donc un moyen de faire comprendre cela aux lycéens.

Rentrée.

Le soleil brillait haut dans le ciel, comme si on lui avait demandé de briller exprès pour la rentrée.

Histoire de montrer aux élèves assis ou debouts devant une estrade improvisée, qui attendaient, que la rentrée n'était pas synonyme de morosité.

Allez, souriez les jeunes, souriez.

Les élèves attendaient.
Ils attendaient que le directeur de leur lycée vienne faire son discours de bienvenue, comme chaque année. Beaucoup attendaient debout, en groupe, rassemblés près des arbres les plus proches, d'autres assis tout en discutant avec leurs amis. A première vue, on aurait pû tout à fait croire que ces jeunes gens étaient des jeunes gens tout à fait normaux. Des jeunes gens qui effectuaient une nouvelle rentrée dans un lycée tout ce qu'il y avait de plus normal. Et pourtant, je suis persuadée que vous connaissez ce dicton qui dit qu'il ne faut pas se fier aux apparences. Les apparences. Ces élèves devaient justement user et abuser d'apparences pour cacher ce qu'ils étaient réellement. Certes, ils étaient ces jeunes gens que l'on voyait sur la pelouse du parc. Mais ils avaient toutes et tous une particularité qui avaient finit par les conduire dans ce lycée un peu spécial, du moins pas en apparence. Ce genre de particularité qui vous fait apparaître aux yeux du monde comme des phénomènes de foire, des gens anormaux, des gens qu'on veut voir disparaître. Certains pouvaient faire effectuer des mouvements à des objets que d'autres ne pouvaient pas faire. D'autres avait une particularité qui permettait à leur corps d'atteindre de dépasser les limites du possible humain. Bref, je supposes que vous avez compris. Les élèves rassemblés n'étaient pas de simples élèves. Ils étaient particuliers.

Halloween était assise à l'écart, à l'ombre d'un arbre au tronc noueux.

La jeune fille jouait distraitement avec un brin d'herbe, en attendant que le directeur n'arrive. Elle n'adressait la parole à personne, occuppée par ses pensées. Et lorsque le directeur fit enfin son entrée, contrairement à la plupart des autres, elle ne releva pas la tête. Elle gardait les yeux fixés sur le brin d'herbe qu'elle triturait, comme si elle n'avait pas remarqué le mouvement sur l'estrade. Pourtant, il n'en était rien. La jeune fille aux boucles blondes avait parfaitement perçu le fait que le directeur Maeda soit enfin monté sur l'estrade. Et aucune particularité à çà. Elle utilisait juste son ouïe, rien de plus. Le silence finit par se faire peu à peu tandis que le soleil continuait de briller dans le ciel, entêtant.

Le directeur commença son discours par un bonjour simple, mais inévitable.
Et rapidement, il enchaîna.

-Je vous souhaite la bienvenue au lycée Beni-Tsuki. Une nouvelle année commence, et je me dois de vous rappeler les enjeux de notre enseignement. Chaque jour, nous sommes de plus en plus nombreux... Nos dons poussent la société à nous exclure, ou encore, nous excluons tous seuls... Mais cela ne vous aidera pas à avancer dans la vie. Au contraire, vous revivrez des situations douloureuses comme celles que beaucoup d'entre vous ont déjà subies avant de venir ici. C'est pour cela que vous allez apprendre à vous mêler et à vous faire respecter des humains ordinaires ainsi qu'à assumer vos différences !

Halloween écoutait attentivement, en continuant de fixer le brin d'herbe.
La société les excluait ...
Cela, tout le monde le savait.
La plupart des habitants de cette planète avaient du mal à accepter les différences.
Assumer ses propres différences, aucun problème. Tout le monde ici assumait un tant soit peu ces différences, sinon ils se terreraient dans un trou pour ne plus jamais en sortir au lieu de s'exposer ainsi dans un lycée. Mais se mêler aux humains normaux, et se faire respecter par eux, c'était une autre histoire. Plus facile à dire qu'à faire, du moins.

- Un grand nombre des jeunes gens présents ne savent pas dans quoi ils s'engagent... C'est souvent le hasard ou la force du désespoir qui vous mène aux portes de cet établissement. Laissez-moi vous expliquer. Officiellement, c'est un lycée comme les autres. Il y a bien des rumeurs qui courent comme quoi c'est un lycée de surdoués, mais rien ne circule sur ce qui se passe vraiment ici... C'est pourquoi d'ailleurs nous vous demanderons de vous faire les plus discrets possibles.

Le hasard ou la force du désespoir ... Amusant.
Officiellement, lycée comme les autres ... Cà aussi, Halloween le savait. N'importe qui présent ici le savait. Ou pouvait s'en douter. Et bien entendu, la jeune fille savait qu'il fallait se montrer discrets. Elle, personnellement, n'allait pas s'amuser à sortir en ville et à traverser tous les murs des boutiques histoire de bien foutre le chaos ... Pas que l'envie lui en manque, mais bon.

- Ce lycée reste toutefois une institution gouvernementale. Je veux dire par là qu'il est en ce moment sous le contrôle du gouvernement japonais qui sait parfaitement ce qui s'y trame. Les différents gouvernements du monde entiers ont décidés de ce système car ils ont peurs de nous. Estimez vous heureux qu'ils ne vous pourchassent pas !

Mais ce serait sûrement pour bientôt.
Bientôt, les gouvernements les pouchasseraient. Question de pure logique.
Les gouvernements se faisaient la guerre pour des territoires ou des bombes nucélaires.
Alors qu'est-ce qui les empêcheraient de se mettre aux trousses de gens anormaux qui pourraient s'avérer dangereux pour leur protection ?

- Cet endroit est le fruit de longues années de négociations et de luttes contre ceux qui dirigent les nations. Respectez-le. Respectez vos semblables. On vous offre la possibilité d'avoir une vie normale, ne la gâchez pas.

Une vie normale ...
Disons presque alors.
Ou appellons çà plutôt l'apparence d'une vie normale.

- Laissez-moi tout de même vous souhaiter la bienvenue à Beni-Tsuki. Les informations importantes sont et seront affichées dans la hall. Si vous avez un quelconque problème, adressez vous au comité des élèves, à l'administration ou bien venez me voir en personne. Les cours commenceront la semaine prochaine, ce qui vous laisse donc du temps pour vous habituer à votre nouvel environnement ainsi que pour rencontrer vos camarades. N'oubliez pas de lire le règlement intérieur affiché dans le hall. Tout écart sera sévèrement sanctionné ! Sur ce, profitez bien de cette semaine de répit !

Après ces dernières paroles, le directeur Maeda s'en alla.
Et les conversations reprirent, lentement, progressivement.
Halloween arrêta de triturer le brin d'herbe qu'elle avait finit par arracher pour poser son regard sur le ciel.
Bah, ils étaient comme ils étaient. Pas la peine de se prendre la tête pour un discours vaseux. Et autant profiter de ce semblant de vie normale pendant qu'ils en auraient encore le loisir. Halloween s'étira, puis se redressa. Elle n'avait pas l'intention de s'éterniser sous ce soleil. Elle avait envie de faire un tour au club ... Tout y était calme. Ou alors elle n'avait qu'à déballer ses affaires dans sa chambre. Ou encore elle n'avait qu'à se balader dans les couloirs ... Bah, elle trouverait bien.

Ce n'était que la rentrée, après tout.

Admin Nombre de messages : 217 Date d'inscription : 15/06/2008

Une année de plus... Une année de plus qu'elle entendait ce discours. Depuis, elle l'avait bien imprimé. Au milieu de tous les élèves, Misaku se tenait en plein soleil.
C'est vrai, ils étaient encore plus nombreux cette année... Le gouvernement avait-il raison de les craindre? La société en générale a peur de ce qu'elle ne comprend pas, c'est un fait. Mais est ce que pour autant les gens possédant des dons seraient pourchassés? Une question à laquelle Misaku préférait ne pas répondre. Cela serait bien, si les gens étaient capable de voir la richesse que les dons pourraient apporté à leurs vie, aussi bien les simples humains que les membres de ce lycée.
Le jeune fille se rendit compte que le directeur était toujours aussi excentrique. La rumeur courrait qu'il avait 90 ans et qu'il était immortel. Elle ne croyait pas au fait qu'il ne puisse pas mourir, mais une telle longévité pouvait être son don. Et c'était plutôt rassurant de savoir que cette personne veillerait toujours sur ses semblables, malgré ses airs insouciants et son habitude d'être à côté de la plaque. Avec le temps, onfinissait pas apprécié le personnage, qui prenait plaisir à tout théatralisé...
Ce dernier s'éclipsa, son discours terminé, fier de lui.
Misaku s'en alla. Direction le comité des élèves. Du travail l'y attendait, et elle avit rendez-vous avec son vice président. Pourvu qu'il ne soit pas feignant... Pour lui!

Toya regarda le directeur partir. Appuyé sur un arbre il soupira, une année de plus a vivre, mais celle-ci serait différente. Une école particulière, juste le directeur collait à la description. Il regarda autour de lui. Des jeunes discutaient, faisaient connaissance, d'autre comme la blonde plus loin écoutait sans un mot.

Toya ferma les yeux et soupira. Cette fois Kakashi n'était pas là pour lui filer un coup de main, il n'aimait pas le renouveau, il en avait bien trop connu, être jonglé de famille en famille comme une vulgaire balle de mousse depuis sa tendre enfance était épuisant. Il ne voulait qu'une chose de la stabilité, comme celle que Kakashi lui avait offert.

Le gouvernement ne les pourchassait pas, mais tout n'était qu'éphémère, illusoire et provisoire. Dans un temps, le peuple saurait pour eux, ils auront peur et les pourchasseront, le gouvernement se verra alors obliger de choisir, et ils ne seraient pas choisit... Personne en se monde n'avait jamais su pour se dons qu'il possédait, ni ses familles, ni ses "amis" de la rue, son travailleur social ou ses professeurs, personne hormis Kakashi, elle, elle savait tout de lui, mais elle n'était plus.

Toya se redressa, ennuyé il partit vers l'école. Il partit marché, faire un tour dieu seul sait où, lui même ne le savait pas. Il avait son sac à défaire, ses choses à ranger, ses choses, peu nombreuse d'ailleurs, elle tenait dans un sac de sport, mais il ne s'en plaindrait pas, de l'argent oh il en avait, depuis quelques semaines, depuis ses dix-huit ans. Ses parents lui avaient léguer un héritage colossale mais il s'en fichait. Il avait l'école à explorer, se familiarisé un peu avec celle-ci. Son horaire à découvrir, des gens à rencontrer. Tellement de chose nouvelle, il détestait le renouveau.

Chiant. Umeno savait que le vieux allait encore une fois leur rabâcher son histoire de gouvernement, d'intolérances et autres joyeusetés. Chiant. C'est pourquoi le jeune homme se rendit au parc pour écouter pour la troisième fois ce discours ridicule en soupirant. Oui, la troisième fois. Il avait raté les examens d'entrée en troisième année, trop d'absences avaient justifié le tout.
Arrivé devant l'estrade où devait avoir lieu le baratin, Umeno soupira à nouveau. Pourquoi rester collé au vieux? Il alla donc vers l'arbre le plus proche, un gros chêne. Parfait. Il passa devant la jeune fille blonde assise parmis ses racines. Mignonne. Malheureusement, le style "triste et solitaire" n'était pas son genre. Dommage.

Le jeune homme sifflota du genre "Je fais rien, regardez ailleurs, pitiée" et commença à s'élever lentement dans les airs. Il profitait du fait que tout le monde était occupé pour laisser libre cours à son pouvoir. Après tout, pourquoi escalader un tronc d'arbre alors que l'on pouvait voler à la manière des oiseaux? Umeno se percha donc sur une grosse branche et observa les alentours.

Le directeur monta sur l'estrade et commença son discours. Umeno bailla. Il pouvait en réécrire un neuf un de ces quatre?
Maeda leur expliqua longuement le fait que leur Don les excluait de la société actuelle et patati et patata. Le jeune homme ricana. Comment ce débris pouvait-il parler pour tous? Connaissait-il l'histoire de chacun de ses élèves? Umeno, lui, n'avait jamais eu de problèmes d'insertions, ses quatre soeurs étaient adeptes de sports extrêmes et que leur frère puisse léviter les amusait plus qu'autre chose. De plus, à part elles, personne ne l'avait jamais vu voler.
Et tout simplement, à l'ouverture de Beni-Tuski, elles avaient jugé qu'il serait peut-être pas mal pour lui qu'il intègre ce lycée. Pour Umeno, c'était un bahut comme un autre, avec ses qualités et surtout ses défauts. Par exemple, il avait été outré d'apprendre qu'il n'avait pas été élu président du comité des élèves, mais seulement vice-président! D'ailleurs, le président, par il ne savait quel moyen, lui avait envoyé un sms pour lui donner rendez-vous.

Tout en pensant cela, le jeune homme s'endormit sur sa branche d'arbre, zappant le reste du discours. De toutes manières, il le connaissait.
Mais lorsqu'il se réveilla, la place était déserte. Il était à la bourre au rendez-vous. Le président allait le lapider.

Netami attendait. Elle revêtait une superbe robe noire : un bustier lacé aux longues manches évasées qui se transformait en une courte jupe ample, le tout decoré de dentelles et finement travaillé. De longs bas assortis habillaient ses jambes à la peau très blanche, voir translucide, et se glissaient dans des chaussures montantes, toujours aussi sombres, à semelles hautes. Un tour-cou noir ornait son cou, attaché par une petite rose de même couleur. Ses longs cheveux d'ébène étaient attachés avec ses eternelles demi-couette, degageant ansi son beau visage indifferent a tout et ses oreilles ou se balancaient deux plumes sombres au gré du vent.
Elle lisait. "Entretien avec un vampire" d'Ann Rice. Un livre passionant... Lestate la fascinait avec son charisme et Armand avait une class inégalable...
Elle sentit quelqu'un s'asseoir sur une branche de l'arbre auquel elle était adossé. Elle ne prit même pas la peine de lever les yeux. Qui que ce soit, ce devait être un beau frimeur pour utiliser son pouvoir au milieu de tout ce monde.
Le directeur fit son entrée et poliment, avec des geste doux, Netami referma son livre et le rangea précotioneusement dans le sac noir qu'elle portait toujours en bandoulière : un sac de cours de taille moyenne assez simple, ou tintaient des chaînettes argentés.
Maeda faisait toujours le même discourt. Quoi que celui ci était une pointe different de l'an passé. Ce qui ne changeait pas, en revanche, c'était le style curieux du personnage. Ce bob blanc et vert était vraiment bizarre... Selon Netami. Elle écouta avec attention. Oui... Rejetté pour ses dons, ça elle le comprenait bien... Cette école donnait une chance de vivre normalement... Arf, elle en doutait encore...
Le discourt pris fin. Ne sachant pas vraiment que faire -bien sûr elle pouvait se replonger avec Louis et Claudia dans son délicieux bouquin mais elle préferait attendre encore...- elle rentra dans le bâtiment et entreprit de découvrir les couloirs.

Nakashima attendait sur une branche d'un chêne que le directeur arrive. Elle était seule, et ça elle le détestait. Elle regarda autourt d'elle. Elle vit une fille blonde à l'écart des autres en train de jouer avec un brin d'herbe, une autre cette fois-ci avec des cheuveux d'ébène en train de lire un livre et un garçon léviter pour aller sur l'un des grosse branche du chêne sur lequel était appuyé la fille précédante. Le directeur arriva. Il fit un long discourt.
Oui, nous somme de plus en plus nombreux, et cela le monde n'y pourra rien, enfin, c'est ce qu'elle croyait. Exclue, elle l'était toujours, uniquement à cause de son don. Enfin, elle avait eu des amies et ellea savaient que Nakashima pouvait parler aux animaux, mais elle durent toutes partirent les unes après les autres à cause des mutations de leurs parents. Et cette année elle éait seule. Être discrete, c'était toujours ce que l'on lui répétait, depuis sa plus tendre enfance. Sauf son père qui l'avait accepété tel qu'elle était. Le Gouvernement ne nous pouchasse pas?, dites plutôt pour le moment oui!

Le directeur finit son discourt et Nakashima descendit un peut difficilement de sa branche. Bien qu'elle aime la hauteur, elle a tendance à oublier son vertige. Et pris ses sacs et se diriges vers les dortoirs, mais ce ne fut pas chose facile.

Shiyaeru était arrivé au beau milieu du discourt... Aussi, pour éviter de se faire remarquer dès le premier jour, il resta en arrière et se contenta d'écouter l'eternel Maeda déblatérer son monologue.
C'était son tout premier jour a Beni-Tsuki... Et il était en retard... Pas sa faute ! Sa mère s'était amusée a defaire toute sa valise pour verifier ce qu'il avait emmené ! Juste avant de partir, evidemment ! Et a peine Shiyaeru avait-il finit de replier (enfin replier...) ses affaires que Ruby, sa soeur aîné avait pris un grand plaisir à la redefaire a son tour ! La garçon avait eu beau protester "Sylvera a DEJA regarder ! J'ai un QI assez élevé pour faire ma valise TOUT SEUL !" "Oui mon chou, mais je ne suis pas maman moi =3 !" "Tu es TOUJOURS d'accord avec elle -___- !". Bref... Il avait aussi dû faire mille promesses de retour a Meiro, son petit frère qui ne decolérait pas de le voir partir : "Tu te rend compte ? Tu te rend compte que tu me laisse tout seul avec les deux autre folles ? Faux frère !"... Il est vrai que Sylvera et Ruby était assez invivable... Enfin il y avait toujours Atori, le beau père, et Soaru, le beau frère ! Et même le neveu que Ruby adorait vêtir en princesse (oui j'ai bien dit neveu) ! Atori avait aussi absolument voulu faire une dernière partie de Go avec lui... On ne discutait pas avec Atori... Il était vrai que Shiya était le seul à réussir a le battre... Enfin parfois...

Enfin bon, pour en revenir au présent, Shiyaeru était arrivé en retard, mais bien contre son gré...
Le discourt finit, il haussa les épaules. On l'avait toujours pris pour un demeuré à parler tout seul, il ne voyait absolument pas pourquoi se serait différent ici.
- Un nouveau... chuchota un esprit a côté de lui.
- Et alors ? J'suis le premier que tu vois aujourd'hui ? retorqua-t-il avec humeur.
Et il marcha en direction du lycée, l'esprit tournoyant au dessus de lui, s'amusant apparement beaucoup à lui donnant le tourni.

Ronnie jeta un coup d'oeil sur le parc.

Elle était en retard. Très en retard. Pourtant elle était arrivé à l'établissement à l'heure, peut-être même en avance. Sauf qu'elle ne savait pas où se déroulait la cérémonie, alors forcément...

Elle écouta cependant la fin du discours du directeur. Il lui avait sembler être un type sympathique, tranquille... Sauf qu'à l'écouter, elle avait l'impression qu'on préparait tout ces gamins à une combat sans merci contre la population dîtes normale.

Laissant son regard errer sur la foule d'élève, elle se dit que c'était peut-être un peu le cas. Après tout, si elle n'avait jamais vraiment eu de problème vis-à-vis de sa capacité qui était passe partout (sauf peut-être quand elle passait de blonde à brune, ou qu'elle allait quatre fois chez le coiffeur dans le même moi, les longueurs n'étant pas son fort), elle savait que ce n'était pas le cas de tout le monde.

Ses yeux s'arrêtèrent sur un élève un peu plus loin... Il était clairement en train d'utiliser son pouvoir pour grimper dans l'arbre. Ce n'était pas très correct... Enfin... Il fallait bien qu'ils s'amusent un peu tout ces gosses, bientôt ils devraient se remettre à travailler.

Pouvait-on être prof et détester étudier ? Parce que c'était un peu son cas.

Au milieu de la foule se tenait un adolescent banal si ce n'est que sur sa tête tronait deux oreilles de chat grisâtres, aux couleurs de ses cheveux. Une particularité, non cela l'amusait de se ballader avec des oreilles sur la tête. Lorsque le directeur arriva, il se depecha de les faire disparaitre avec un drole "pof", qui fit agrandir son sourire. L'oreille tendu, et l'esprit qui vagabondait déjà de rocher en rocher, il écoutait le dicours du provisuer? Venir ici poussé par le desespoir, si on reflechissait bien, c'était un peu son cas...il n'aurait pas voulu continué avec des humains normaux, c'était une chance pour lui que ce lycée existe, peut importe ce qui se passait à l'intérieur, ni les esprits médisant qui parlait d'eux dans leurs dos. Ici personne ne serait rejetter pour sa différence bien au contraire, elle serait même source de curiosité...enfin il l'esperait!

Il se força à se se concentrer sur le bonheur au chapeau loufoque, sans doute autant que le personnage qu'il cachait. Et ces silences, pour que les élèves comprennent son charabia de debut d'année. Comme partout, c'était une rentrée comme les autres, il n'y a que l'environnement et la nature même des élèves qui changeaient! Il y avait une petite foule rassemblée là, certain s'étaient même perché sur les arbres, pour mieux voir pour eviter le contact, aller savoir! Mais il était sur d'une chose, il se sentait déjà chez lui dans ce lycée, et il était près à subir trois ans de cours! Il avait déjà hate de rencontrer ses professeurs, pour voir leur caractère! Pour lui tout se passerait bien ici, même s'il devait rester seul, ce qu'il esperait tout de même pas!
Un fin sourire se dessina sur son visage, et il croisa ses bras derrière sa tête d'un air decontracté.

Lorsque le dirlo quitta son estrade, et que les discution reprire de plus belles, Mikaru s'eclipsa lui aussi. Il allait bien rigoler, et imaginait déjà la tête des profs et des autres élèves! Il s'amusait, et comme c'était le cas en se moment, et il avait hate d'une vrai rentrée, et pas d'un simple discours!
Il decida donc d'aler jeter un oeil dans le lycée lui même histoire de voir où il allait passer les trois prochaine année de sa vie!

Reiko venait d'arriver au lycée quelques minutes plutôt et on lui avait dit de courir ici pour la cérémonie, elle arriva en même temps que le directeur. Elle était habillée avec son baggy noir préférée et sa tunique sans manche verte et noire, elle jouait avec son collier en argent serti d'une pierre bleue, comme elle faisait habituellement dans un lieu inconnu. Elle resta en arrière, regardant ses futurs camarades, tous avaient un petit quelque chose de particulier, dans l'attitude ou l'aura.
Elle remarqua un étudiant en pleine lévitation qui avait l'air de penser que personne ne le remarquerait, une fille qui avait l'air très inspirée par un brin d'herbe ... Elle n'osait pas trop s'attarder sur quelqu'un de peur que son pouvoir se déclenchât, elle ne le contrôlait jamais totalement.
Un "Pof!" sonore la fit sursauter, elle se tourna vers la source du son et vit un gars aux cheveux gris et au regard un peu égaré pas loin d'elle. Elle ne comprit pas l'origine de ce bruit.
Elle se concentra difficilement sur le discours du proviseur, n'entendant rien de particulièrement intéressant. Bien que la mention du gouvernement lui fit une petite sueur froide. Elle s'assit sur le sol contre un arbre, pensant à l'avenir qui l'attendrait ici.

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