Quand vos admins pètent un fusible... Ou quand Misaku relate ses rêves...

Tout débute par une balade ordinaire. Ordinaire? Non. Misaku se baladait donc, mais dans les rues du bas fond de la ville ou elle avait passé son enfance. C'est certainement pour ça qu'elle était là, incapable de se défaire de son passé... Elle en avait cassé des gueules sur ces pavé...

Elle était vêtue de sa jupe préférée (la noire lacée sur le côté), d'une parka qui couvrait la jupe et de ses éternelles bottes montantes. Elle pouvait se le permettre, peu de gars lui cherchaient des noises... Disons qu'elle était plus réputé pour son coup de poing et ses K.O. que ses ébats. Cela ne vous étonne pas? Et bien moi non plus!

Elle bifurqua au coin de la rue... Trois mec l'attendaient, un sourire mauvais affiché sur leurs visages. Vu leur tête, je dirai qu'ils voulaient se venger. Trois mecs. Baraqués. Cela ne sentait pas bon... Mais alors pas du tout!

Pas commode les gars... Mais alors, pas du tout. Misaku joua de la rapidité: elle se lança sur le premier pour lui faire une manchette au niveau du cou, lui coupant la respiration. Il tomba à genoux, tentant vainement de reprendre son souffle. Le second s'élançait sur elle... Elle le coupa dans son élan d'un coup de botte (fermez les yeux on regarde pas la culotte u__u) dans le plexus solaire. Respiration coupée, il reçut un violent coup à la base de la nuque. Le noir.

La troisième arriva sur Misaku, s'apprêtant à la frapper au niveau de la rotule. Elle ne l'esquiva qu'à moitié l'ayant vu venir que trop tard... Elle avait encore la jambe à l'endroit, mais chuta: entorse... Les tendons avaient pris un sacré coup. Elle chercha quelque chose pour se défendre à porter de télékinésie... rien.

Pendant tout ce temps, une ombre était perché au sommet de la maison la plus proche, observant le combat qui avait lieu. Umeno. A cause de l'obscurité, il ne distinguait pas vraiment qui se battait avec qui, mais une chose était sûre, il y avait une fille dans le lot!

* Une fille dans un combat... j'aurais tout vu... *

Et c'est là que, héroïquement, il sauta du toit. Cela faisait si longtemps qu'il ne s'était pas battu!
Les mains dans les poches, vêtu de noir, un brin d'herbe dans la bouche et coucher de soleil en option (non non, je ne copie pas du tout Manabe u___u...), il fut étonné de voir Misaku se battre mais n'en montra rien. Au lieu de cela, il la regarda avec un sourire entendu... elle ne se défendait pas trop mal la nenette! (à noter: ne pas TROP la chercher...)
Il envoya valser d'un coup de poing bien placé le dernier guguss.

Non, elle devait rêver... Elle avait dû prendre un mauvais coup sur la tête.. Ce n'était pas possible, ni même envisageable... Pas Lui!
Les pensées de Misaku devaient ressembler à un truc dans le genre. Enfin. Rien de plus naturel. Elle venait d'être (et devait l'admettre) secourue par la personne qu'elle ne voulait surtout pas voir... Comble de l'ironie, ce dernier était un macho de première et ne se gênerais pour le lui rappeler... Et ses sombres pensées se voyaient très bien sur son visage d'habitude neutre. Stupeur de le trouvé ici et horreur se mêlaient sur ses traits altiers.
Toujours par terre, elle fixa Umeno sans rien dire, refusant toujours de croire cette idée pourtant bien réelle.
Elle essaya de se lever pour se le prouver. Mais vu l'état de sa jambe, cela n'était pas envisageable...

Le vice-président se retint vraiment d'éclater de rire devant la tête de sa supérieure. La voir perdre la face, en plus devant lui, c'était ce qui ferait le plus plaisir au jeune homme. Pour toutes les humiliations qu'il avait dû subir tout au long de cette année.
Mais contre toutes attentes, Umeno tendit une main moqueuse à sa présidente, bien décidé à ne pas la lâcher à ce sujet!

Misaku réalisa bien vite qu'elle serai obligée de saisir cette main. Pas de mur à proximité, aucun appui, rien. Elle du faire ce qu'elle avait espéré ne jamais avoir à faire: accepter sciemment l'aide d'Umeno pour autre chose que les affaires du comité. Son orgueil en prenait un sacré coup, y avait pas à dire...
Elle grimaça et saisit la main du vice président, à contre coeur...

Umeno le remarqua et ne put s'empêcher de sourire jusque deriière ses oreilles.
Mais si Umeno était d'un machisme exemplaire (XD), il n'était peut-être pas mauvais au point de laisser une jeune fille blessée seule dans la rue.
Surtout qu'elle venait de se faire attaquer.
-Je suppose que même si tu me tiens le bras, tu auras des difficultés à marcher, na?
De toutes façons, Umeno ne désirait pas laisse la jeune fille s'en tirer à si bon compte et l'obligerait bien par un moyen ou par un autre à se ridiculiser par elle-même!


-Je vais marcher toute seule, s'énerva Misaku.
Elle lâcha la main de son 'sauveur' et posa lentement le pied par terre. Le genoux tint bon. C'était une entorse... Une petite entorse pour laquelle il suffisait de laisser reposer pendant vingt-quatre heures, puis de faire fonctionner l'articulation normalement. Et d'ici un mois, plus rien.

Un pas.

Mais en attendant, ça faisait un mal de chien.

Deux pas.

Il fallait qu'elle atteigne le mur. Trois petits pas de plus, et elle y serai...

Le mur.

Jamais elle ne réussirait à rentré au lycée avant le matin à ce rythme. Et ça faisait mal, b**del! Des larmes de douleur lui montaient aux yeux. Heureusement, elle était appuyée contre la façade d'un bâtiment pour laissé reposer son genoux, dos à Umeno... Elle les essuya d'un geste rageur.

Umeno sourit moqueusement. Elle n'arriverait jamais au lycée, c'était sur. Il la suivait, lentement pour attendre le bon moment et lui rabaisser son caquet.
Umeno ne vit pas les larmes mais vit bien que cela n'allait pas pour Misaku. Il soupira de son soupir si... Umeno et avança jusqu'à la présidente. Il se mit accroupi devant elle et sourit perversement
Il faut dire qu'il avait une sacrée vue, d'ici!

Sourire qui n'échapa pas à Misaku
elle le frappa, un bon coup de poing sur la tête
elle aurait bien frapper plus fort
mais elle avait failli se déséquilibrer...

Ce qui ne fit que renforcer son sourire...

Le tuer tout de suite ou pas? Elle n'était hélas pas en état de le tabasser à mort. Dommage, non?
-Tu as fini, oui? cracha-t-elle furieuse.


Umeno soupira. Cette fille avait un comportement si peu féminin! Quoi que, ça ajoutait du piment.
-Ai-je e choix de la réponse?
Il ajouta:
-Allez monte, fais pas ta vache


-Ma vache?! éructa-t-elle la présidente.
Mais, elle allait vraiment finir par le tuer!

-Ouais, fais pas la tête quoi...

Misaku afficha un air hautin:
-Et tu crois vraiment que je vais rentré comme ça?

-Oui, je le crois, fit Umeno en souriant, dos à Misaku.

Elle devait se contraindre au calme... Elle soupira un grand coup.
Pourquoi il n'y avait que cette tête de mule pour lui filer un coup de main? Non, correction, c'était elle la tête de mule, et ce n'étais pas le moment de jouer à ça. Quoi quelle avait face à elle un macho horripilant et pervers. Génial.
Résignée, elle posa une main sur l'épaule du garçon.
-Et au premier truc louche, je tu es mort!

-Et pourquoi je ferais un truc louche... soupira (encoooore!) Umeno.

-Parce que rien qu'à tes sourires, y a de quoi se méfier grogna Misaku, peu encleinte à se faire transporter à dos de Umeno
-Et tu n'as pas intérêt à me faire mal! ajouta-t-elle

-Hey! J'aime peut-être bien t'asticoter, mais je n'ai aucune raison de te faire mal!... Patate...
Umeno se redressa, Misaku pendue à son cou et à ses épaules. Il attrapa ses jambes et commença à marcher, lentement, mais déjà plus vite que la présidente seule!

-Tu pourrais accélérer au moins...
Et oui! Elle râlait dejà! Elle est comme ça notre Misaku.

*Mais quelle chieuse, mais quelle chieuse!* Telle était la pensée du pauvre Umeno.
-Je croyais que tu ne voulais pas que je te fasse mal!

-Ouais mais je préfère avoir mal que de rester comme ça T-T
Umeno était-il si inconfortable que cela?
-Et pas touches à mes cuisses!
N'oublions pas qu'elle est jupe et en botte montante. Pourquoi fallait il qu'il foute ses mains 'là'?

Umeno eut encore un sourire des plus pervers et tenta d'écarter ses mains des cuisses de la jeune fille mais ne réussit qu'à retrousser un peu plus sa parka...

-IDIOT!
*BAFF* C'était bien un une coup monumental que s'était pris Umeno....

Pour le coup, Umeno eut envie de lâcher sa supérieure et de la laisser se débrouiller, mais il n'était pas goujat à ce point!
-Nan mais ça va pas de me frapper! Comme si je l'avais fait exprès!

-Et tu croyais quoi? Que j'allais gémir de plaisir peut être? vociféra Misaku.

-Ca m'aurait été plus agréable!

Bon c'était officiel, ça sentait le plan foireux à trois kilomètres à la ronde...
-Rien à foutre!

Le jeune homme commença à marcher plus vite, pressé de se débarrasser de son paquet brailleur...
-Je t'aide et tu ne trouves rien de mieux à faire que de me frapper! Tu es monté de ton plein gré, non?!

Un mouvement brusque du garçon eut pour effet de faire balancer un peu trop la jambe de Misaku. Elle glapit de douleur, resserra sa pris autour du coup du jeune homme. Inutile de dire qu'elle ne répondit pas. Elle avait enfouie sa tête dans sas bras, ou plutôt entre son bras et la tête de Umeno.
Un long silence suivit, Misaku soudainement muette.

Enfin le silence! Bien que tranquille à présent, le garçon se demandait tout de même pourquoi Misaku était si calme...
-Hey, ça va là-haut?!

Qu'aurait pensé Umeno si Misaku lui avouait qu'elle aimait bien son parfum? Nous ne le saurons pas vu qu'elle ne le fit pas. Sans bouger sa tête de place, souffle caressant le cou d'Umeno. La balade aurait pu être agréable, si on oubliait la douleur lancinante du genoux meurtri. Elle devenait folle. C'était la seule explication valable à ce comportement: elle devenait juste folle. Un parfum, puis quoi encore?
-Non, marmonna-t-elle.
Et il en fallait à Misaku pour dire que ce n'allait pas.

-Mouais... *évidemment, des malabars venaient de lui péter la cheville, comment pouvait-elle allé bien?* Oui, Umeno est persuadé que c'est à la cheville et non au genoux que notre chère amie est blessée...

Misaku ainsi ballotée et épuisée, commença à s'assoupir. Donc, il ne devait pas être si inconfortable, le Umeno.

De ce fait, elle s'alourdit considérablement et Umeno fit son possible pour ne pas plier les genoux.

-Hey! fit Misaku aussi aimable que d'habitude.

-Qu'est ce que tu veux ENCORE?

Elle prit son temps avant de répondre, pesant ses mots.
-Merci, murmura-t-elle simplement.
Il n'y a pas à dire, Misaku devait-être vraiment fatiguée, ou avoir mal au point de croire quelle allait mourir. En tout cas, ça ne tournait plus rond chez elle.

Choqué. Umeno était choqué. Misaku le remerciait... Elle devait débloqué, sérieusement...


En construction// Suite aux dortoirs!