Semblables?

Admin Nombre de messages : 217 Date d'inscription : 15/06/2008

La journée du discours avait été très chargée pour Misaku. Mais après une bonne nuit de sommeil, elle se sentait beaucoup mieux. Pensant que l'avenir appartenait à ceux qui se levaient tôt, elle n'avait pas profiter d'une grasse matinée et faisait un tour du lycée, tôt le matin. Elle fut heureuse de ne croiser personne. Elle avait besoin de reprendre ses repaires. Comme elle avait toujours fait des tours de son 'territoires' quand elle était encore chef de bande. Vieille habitude qu'elle aurait du mal à perdre... Elle essaya de chasser cette pensée emprunte de nostalgie, et par la même occasion, les traits d'un blond de cinq ans son ainé qui s'imprimaient dans son esprit.

Décidée à profiter de ses derniers jours sans uniforme, elle avait mis une chemise-robe courte noire avec ses bottes montantes de la même couleur. Main dans les poches, elle traversait le lycée désert.

En passant par le bâtiment D, elle entendit un léger froissement. Se demandant qui pouvait bien être debout à une heure pareille, elle se dirigea en direction du bruit. Cela la mena directement à l'infirmerie. Curieuse, elle se demanda si elle devait se risquer ou non à passer la tête par l'entrebâillement de la porte. Si c'était l'infirmière Sato, elle allait encore se faire enguirlander pour dieu seul sait quelle raison. Mais il fallait la comprendre... L'empathie était un don difficile à supporter.

Bien qu'elle se prenait souvent la tête avec elle, Misaku aimait bien l'infirmière. Surement parce qu'une rumeur circulait comme quoi elle avait été chef de gang. Mais pour la présidente du comité des élève, c'était plus qu'une rumeur. Quand quelqu'un était du milieu, il était aisé de reconnaitre ses semblables. Et peut être que l'infirmière n'en pensait pas moins d'elle.

D'ailleurs, Misaku se demandait si Umeno Date ne venait pas lui aussi de la rue. C'était étonnant de voir à quel point c'était vaste pour que tant de personne ne s'y soient jamais croisé. D'un autre côté, il était pas sûr que tous s'y soient retrouvés au même moment. A l'occasion, elle demanderait des informations à Rendan. Il saurait la renseigner.

Elle inspira un grand coup et se pencha vers la porte afin de voir qui se trouvait dans la pièce.

La raison qui poussait Ayaka à être lever à cette heure là était simple : Avec l'arrivée de la nouvelle année, il lui fallait trier les dossier de tout ces morveux. Elle détestait ces gamins autant qu'elle les adorait, s'en était paradoxale.

Elle soupira : Qu'aurait-elle donné pour que cette année les mioches ne soit pas aussi casse coup que l'année d'avant... Mais c'était peine perdu, elle avait fait la même prière l'année d'avant, et elle n'avait jamais vu autant de bras cassé de sa vie...

Alors qu'elle ouvrait un énième dossier, elle entendit un bruit et tourna la tête vers la porte d'entrée qui s'était entrouverte, laissant passer une tête bien connu.

- Qu'est-ce que tu fous lever si tôt toi ?! Et dans cette tenue en plus... j'espère que tu n'as pas l'intention de sortir... elle grogna Tu veux te faire agresser ma parole...

Misaku Kido n'était pas une mauvaise élève, le genre qu'Ayaka aurait apprécier si elle avait rencontrer quinze ans plus tôt... sauf qu'en tant qu'infirmière, elle la haïssait : Comment pouvait-on se blesser autant d'os à la fois, c'était la grande question que la femme s'était souvent poser.

- Bon, entre, reste pas planter dans l'entrée... et prends toi une chaise. - grogna-t-elle d'un ton bourru.

Mais malgré tout, elle l'aimait bien.

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Misaku réprima un sourire à la remarque sur sa tenue. Bien sûr que si elle comptait sortir! Mais elle se garda bien de le dire à voix haute. Sato-san était, elle devait l'avouer, une femme terrifiante. Quand à se faire agresser... En général, les gens qui tentait de lui faire du mal s'en mordait les doigts peu après.

Elle se devait d'être reconnaissante envers l'infirmière pour tout les soins qu'elle lui avait prodigués. A chaque fois des choses plutôt graves, car quand elle le pouvait, Misaku se soignait elle même. Il faut dire qu'elle était du genre à chercher les ennuis, et ce depuis l'age de six ans où elle c'était pris pas mal de raclées... Elle se demanda furtivement où elle en serait si elle n'avait pas rencontré quelqu'un pour la prendre sous son aile.

S'exécutant, elle pénétra dans la pièce, non sans dire bonjour -la moindre des politesses. Elle se tira une chaise et s'assit non loin de l'infirmière. C'était bien la première fois qu'elle venait ici sans être blessée! Elle contempla la pile de dossier... Dire qu'elle en avait une semblable qui l'attendrait au comité... Dans ce lycée, l'administration était toujours overbookée, alors c'était l'association qui s'occupait de pas mal de choses. Misaku devrait d'ailleurs songer à trouver quelques personnes pour l'assister dans sa lourde tâche. Mais elle ne laisserait surement pas Umeno choisir. Si tout le monde était comme lui, elle ne pouvait se suicider dès à présent!

-Les papiers de début d'année, hein?

Voilà qui expliquait pourquoi elle était debout de si bon matin. Misaku sourit d'un air encourageant.

- Pff... Ouais... ça me prend la tête. grogna-t-elle Pourquoi les mômes ont-ils besoin de soin, je te le demande... S'ils sont trop c*n pour prendre soin d'eux, est-ce que c'est de ma faute...

Elle posa le dossier qu'elle avait commencé à feuilleter sur une des trois piles devant elle, et se leva pour attraper deux gobelet en plastique et une cafetière pleine du liquide noir fumant.

- Café ? proposa-t-elle.

Sans attendre de réponse, elle servit les deux verres et les posa sur son bureau, si elle ne le buvait pas, Ayaka se ferait un plaisir de le faire à sa place.

- T'as pas intérêt à le renverser, sinon je te dévisse la tête, empathie ou non.

Elle avala une longue gorgée, et ouvrit le dossier.

- Qu'est-ce que tu as à me raconter de beau ? demanda-t-elle.

Elle la jaugea un instant du regard.

- Tu n'as rien de casser apparemment, c'est bien... Qu'as-tu fais de ta semaine ?

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Misaku commença à siroter son café brulant après un bref remerciement. Et en n'ayant absolument pas l'intention de le renverser. Elle ne dotait pas que l'infirmière soit capable de lui dévisser la tête.

-Tu n'as rien de cassé apparemment, c'est bien... Qu'as-tu fais de ta semaine?

En effet, elle n'avait rien de cassé... Et c'était un miracle! Elle avait passé la semaine à rechercher Rendan, ce qui n'était pas une mince affaire. Il changeait sans cesse de planque et ne donnait jamais d'indications à Misaku. C'était comme une partie de cache cache... Un jeu qui plaisait au blond, mais pas vraiment à sa cadette. Sans compter le nombre de fois où elle s'était faite agressée! Enfin, les agresseurs en question ne reviendront pas de sitôt.

-J'ai trainé de ça et là... Je cherchais quelqu'un.

Une réponse évasive, mais pas un mensonge. Elle ne voyait pas l'intérêt de s'étaler sur ce sujet... Et elle ne pensait pas que Ayaka comprenne de travers. Sauf si elle pensait qu'elle avait des comptes à rendre et qu'elle était partie baffer ou tuer quelqu'un, mais c'était peu probable. Misaku n'était pas ce genre de personne, à moins d'avoir une très bonne raison. Ce qui n'était pas le cas. Elle bu une longue gorgée de café avant de demander:

-Et vous, vous avez fait quoi pendant vos vacances, Sato-san?

Question moindre à laquelle elle n'était pas sure qu'elle réponde.

-J'ai trainé de ça et là... Je cherchais quelqu'un.

Ayaka leva un sourcil. Elle cherchais quelqu'un ? Elle espérait simplement que ce quelqu'un ne lui attirerait pas d'ennuis.

-Et vous, vous avez fait quoi pendant vos vacances, Sato-san?

S'attendait-elle réellement à une réponse ? Rien n'était moins sur, mais en même temps... Kido n'était pas le genre de personne qui parle simplement pour faire la conversation...

- Je suis rentrée dans ma famille.

Demi-vérité, elle était allé voir son frère en prison, et celui-ci lui avait clairement fait comprendre qu'il ne comptait pas la revoir avant noël... apparemment la prison ne le dérangeait pas trop. Foutu jumeau...

A cette pensée, le visage de la blonde se rembrunit.

- Bref.

Elle avala une autre gorgée de café.

- Tu es devenu chef de l'association des élèves à ce que j'ai entendu... Félicitation.

Elle avait dit ça sans la moindre expression de féliciter, mais elle le pensait.

- Espérons juste que tu sauras t'entourer d'une bonne équipe.

Remarque purement rhétorique, Kido avait toujours su bien s'entourer.

Admin Nombre de messages : 217 Date d'inscription : 15/06/2008

Elle ne préféra pas insister sur les vacances de l'infirmière. Ce genre de choses ne regarde que les personnes concernées après tout. Pourrait elle seulement confier quoi que ce soit sur sa ''famille''. Peu probable.

Elle fronça les sourcils à la mention d'une bonne équipe. Faut dire que ça commençait mal...

-Moi aussi j'espère pouvoir m'entourer d'une bonne équipe mais ça m'a l'air mal parti...

En effet, qui voudrait d'un tel vice-président! Date lui cassait déjà les pieds alors qu'elle ne le connaissait à peine. Elle avait horreur des machos qui se croyaient tout permis. Elle n'avait qu'une envie c'est de leur apprendre la vie à sa manière: avec un bon coup de poing dans la gueule, entre autre.

Mais Misaku avait la ferme attention de rester sage au lycée, allez savoir pourquoi. A peu près sage d'ailleurs, car elle y avait déjà cassé des bras. Bon... Beaucoup de bras, mais ce n'est qu'un détail. Que intérêt de frapper sur un abrutit comme Umeno? Le soulagement peut être sur le coup... Le risque de le rendre encore plus insupportable que ce soit dans la bêtise ou les piques aussi... Trop risqué quoi.

- Moi aussi j'espère pouvoir m'entourer d'une bonne équipe mais ça m'a l'air mal parti...

Mal parti ? Et bien, il y avait du ressentiment ou elle ne s'y connaissait pas... Ayaka ne savait pas de qui Kido parlait, mais une chose était sur, elle ne portait pas cette personne dans son coeur.

Elle termina son gobelet de café, et, se resservant, elle déclara d'un ton badin mais ferme :

- Quoi qu'il arrive avec les membres de ton équipe, je tiens à te rappeler que tu n'as pas intérêt à leur cassé quoi que se soit...

Elle but une gorgé de café et planta ses yeux dans ceux de sa vis à vis, et asséna :

- Sinon, tu vas m'entendre.

Ayaka espérait avoir bien fait passé le message, parce que, mine de rien, elle savait reconnaître quand une pro tapait sur les autres, et même si jamais personne n'avait osé porté plainte, elle ne se doutait pas de l'identité de la brute...

Non, le terme brute n'était pas le bon, Kido savait frappé avec finesse...

Admin Nombre de messages : 217 Date d'inscription : 15/06/2008

Misaku haussa un sourcil, se demandant s'il s'agissait d'un reproche ou d'un compliment. Peut-être des deux finalement. Car elle avait la certitude que l'infirmière saurait immédiatement si c'était elle qui avait blessé quelqu'un. C'est qu'elle avait son propre style ainsi qu'un très bon professeur.

Le hic, c'est que si Date continuait à faire des siennes, il n'allait pas tarder à finir à l'infirmerie. Elle devrait donc s'arranger pour l'amocher de façon à ce qu'il soit plus très beau à voir, mais qu'il ne souffre pas trop. Nouveau défit, plutôt intéressant au niveau du self-control. Et puis elle avait bien dit ''cassé'' rien n'empêchait de rosser quelqu'un sans lui casser d'os! Au pire, elle aurait qu'à le faire tomber dans les pommes. Une option pas très amusante, mais qui aspirait à la tranquillité.

D'autres pensées plus macabre et violentes firent sourire Misaku. Toutefois, elle secoua la tête afin de se reprendre et reporta son attention sur l'infirmière qui lui ferait passer un sale quart d'heure si de telles choses arrivaient. Elle lorgna une fois de plus la pile de dossier en soupirant. Tant d'élèves... Voilà qui promettait.

-Et vous Sato-san, vous savez déjà qui vous aurez comme aide en infirmerie?

Avec tout les blessés qui pouvait y avoir dans ce lycée, un ou deux infirmier de plus ne seraient pas de refus, selon Misaku. Et Maeda était toujours prêt à embaucher du monde. De toute façon ce n'était pas lui qui payait, son précieux ''refuge'' entièrement subventionné par l'état.

Ayaka scruta le visage de Misaku s'en réussir à saisir ses pensées. Ce n'était pas son pouvoir, et parfois elle le regrettait un peu, surtout quand elle cherchait à comprendre les raisons - stupide - qui avait poussé tel ou telle élève à faire les conneries dangereuse pour leur vie qu'ils savaient si bien faire. Cependant, une expression macabre passa sur son visage et Ayaka soupira : Il y avait de la violence qui circulait dans sa caboche ou elle devait revoir son manuel.

- Et vous Sato-san, vous savez déjà qui vous aurez comme aide en infirmerie?

La femme ouvrit en grand les yeux.

- Personne j'espère ! Il y a deux ans, ils m'ont refilé une espèce de petite chose fragile qui s'évanouissait à la simple vue du sang... elle grogna Et puis les infirmier sont toujours tout gentil tout miel... Pas besoin d'une espèce de maman qui bichonnera les élèves blessés... Faut les tenir d'une main de fer ces morveux !

Elle ronchonna encore un instant en reprenant une gorgée de café. C'est vrai qu'un assistant n'aurait pas été de refus, mais vu les dégâts qu'avait fait le précédent, elle préférait avoir doublement plus de boulot plutôt qu'un assistant fragile dans les pattes.

Admin Nombre de messages : 217 Date d'inscription : 15/06/2008

Misaku comprenait parfaitement le point de vue de l'infirmière. A quoi cela peut il bien servir d'avoir un assistant si c'était pour l'avoir dans ses pattes? Elle espérait de tout coeur que Date bosserait, même s'il lui mènerait la vie dure. Sinon, elle se ferait un plaisir d'expédier l'affaire.

Mais d'un autre côté, elle savait ce qu'était le désir d'aider sans pouvoir réussir à faire quelque chose de correct ou sans réussir à satisfaire la personne en question. C'est pour cela qu'elle prenait un peu en pitié l'aide infirmier d'il y a deux ans. Cela ressemblait outrageusement à ses débuts aux côtés de Rendan...

Elle passa une main dans ses cheveux, tandis que l'infirmière continuait de ronchonner. Elle espérait qu'elle n'était pas comme ça lorsqu'elle pestait après les gens. Elle pensait que non, car elle faisait toujours tout dans la violence ou le silence. Ce qui ne devait pas être plus agréable ou moins effrayant...

Son ventre gargouilla. Elle émit une grimace contrite lui ordonnant de se taire. Elle n'avait aucune envie de manger à la cafétéria pas encore ouverte. Elle étala ses jambes et croisa les bras derrière la tête, tout en réprimant un bâillement.

-Je crois que je vais aller déjeuner au salon de thé, moi...

Pour peu qu'on la laisse gentiment sortir, même si cela n'était pas tellement autorisé. Mais on la laissait presque toujours sortir, donc pas de problème. Son seul et unique ennui était le nombre de personne qui pouvaient lui en vouloir dehors et qui se gênaient pas pour lui faire savoir. Mais là encore, ils ne trainaient pas dans la zone où elle se rendrait. Territoire ennemi y oblige. Cela promettait d'être une ballade tranquille, tout compte fait. Elle avisa Sato et pensa qu'elle n'était pas prête de s'en sortir avec les dossiers.

-Voulez-vous que je vous ramène quelque chose?

Rien de mieux qu'une pâtisserie encore chaude pour remonter le moral lors des lourds labeurs.

- Je crois que je vais aller déjeuner au salon de thé, moi...

Il ne semblait pas à Ayaka qu'il soit autoriser de sortir à cette heure là... Bah, personne ne pourrait jamais enfermé un esprit libre comme celui de Kido, c'était impossible... Elle le savait, elle était pareille.

- Voulez-vous que je vous ramène quelque chose ?

L'infirmière la regarda longuement. Lui ramener quelque chose ? Ce n'était pas vraiment dans les habitudes de l'adolescente d'être aussi serviable.

- Puisque tu le proposes... Ramènes moi quelques donuts et je passerais sur le fait que tu es frappé ce pauvre élève de deuxième année en fin d'année dernière... Tu sais qu'il a encore trois côtes de cassé, et qu'il va raté la rentré ?

Bien sur, Ayaka avait bien essayer de le réparer, mais dans l'état dans lequel il était, la convalescence allait être longue. Et lui qui avait dit qu'il était tombé dans les escaliers... Fierté masculine, ou peur bleu de Kido ? Ayaka n'en était pas vraiment sure...

- Je te rembourserais quand tu reviendras.

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Serviable? En effet Misaku ne l'était pas tellement d'habitude... Elle avait proposer sur un coup de tête, comme ça. Preuve qu'elle appréciait l'infirmière, même si elle trouvait toujours une raison de lui hurler dessus. Ce qui était souvent justifier.

En parlant de cet élève de deuxième année... Misaku réfléchit un instant avant de se souvenir. C'est qu'elle frappait toujours pas mal de gens et qu'elle ne les répertoriait pas tous. Compréhensible, me direz vous.

Si elle se rappelait bien, cet imbécile l'avait harceler pour qu'elle lui donne sa revanche: elle l'avait battu en cours où ils pratiquaient un sport de combat quelconque. Et n'étant pas du genre à se battre sans raison, Misaku avait refuser. Et il ne faisait qu'insister.

Et cet imbécile bien décider, avait fini par faire des recherches sur elle. Non pas qu'elle gardait son passé cacher, mais elle préférait que les gens ne sachent pas. Cependant, la moitié du lycée devait être au courant. Enfin, pour revenir à l'autre imbécile, il avait finit par la trouver un soir au parc, seul. Preuve qu'il était vraiment crétin, de venir affronter Misaku seul. Surtout lorsqu'on prononce le nom de Rendan de manière si grossière et qu'il n'y a pas de prof pour dicter des règles ou quoi que ce soit. Pauvre mec...

Quoi qu'on en dise, Misaku ne regrettait pas et pensait qu'il l'avait bien chercher. Elle ne lui avait pas fait si mal que ça en plus! Il avait même réussit à se trainer seul jusqu'à l'infirmerie! Preuve qu'il était encore en bonne santé... selon Misaku. L'orgueil de l'idiot avait du en prendre un sacré coup pour qu'il dise qu'il était tomber dans les escaliers.

Ce souvenir, bien qu'amusant, ne fit pas sourire Misaku, pour la simple et bonne raison que Rendan la tuerait s'il savait ce qu'elle avait fait. Et que l'infirmière l'ai percer à jour la dérangeait grandement: Rendan, s'il avait vent de l'incident ou rencontrait le blessé serait aussi en mesure de savoir qui était la coupable. Bien que cela soit peu probable, cela inquiétait un peu la présidente.

-Pas besoin de rembourser, lâcha-t-elle en se levant. J'vous doit bien ça avec tout les blessés que j'ai pu vous envoyer en deux ans...

Elle quitta la pièce avec un petit signe de main, tournant le dos à l'infirmière:

-A plus tard!

Ayaka esquissa un sourire amusé : Elle avait perçu le trouble de la jeune femme. Elle était partagée entre deux points, d'un côté, le plaisir d'avoir mis une bonne branlée à un mec qui l'avait apparemment mérité, et de l'autre, le fait que si l'on pouvait la percée à jour aussi facilement, elle pouvait risquer pas mal d'ennui.

-Pas besoin de rembourser, lâcha-t-elle en se levant. J'vous doit bien ça avec tout les blessés que j'ai pu vous envoyer en deux ans...

Encore une fois une mimique amusé passa sur son visage : Au moins elle reconnaissait ses crimes. Fierté mal placé ou simple aveu, l'infirmière avait comme un doute, mais il lui semblait que c'était plus sa façon à elle de laisser tomber les armes... un peu...

-A plus tard !

La regardant quitter la pièce, Ayaka eut un rire léger : Cette gamine lui rappelait sa propre adolescence... C'était à la fois proprement emm*rdant, et clairement plaisant.

- Fait pas de connerie Kido, parce que ce coup ci, je te recoudrais pas ! cria-t-elle, sachant pertinemment que l'élève l'entendait du couloir.

Admin Nombre de messages : 217 Date d'inscription : 15/06/2008

Misaku éclata d'un rire léger:

-Ne vous inquiétez pas! Recoudre, je sais faire!

Ce qui était vrai, elle l'avait déjà fait à plusieurs occasions, en urgence. Ce n'était pas du grand art et les cicatrices n'étaient pas très belle, mais c'était déjà ça. Elle ne l'avait fait qu'à de ou trois reprise, et préférait largement que ce soit quelqu'un comme Sato qui s'en occupe plutôt qu'elle avec ses maigres compétences.

Elle continua à avancer dans le couloir, désormais trop loin pour entendre une quelconque réponse de l'infirmière. Elle se trouva très vite dehors réfléchissant à ce qu'elle allait pouvoir choisir comme petit déjeuner. Et sans oublier les donuts...

[Sujet clos, si ça te convient]