- Evangeline Adams -

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Ce fut dans la soirée d'un 31 décembre enneigé que naquit Evangeline Adams, dans une maternité de la ville d'Oxford, en Angleterre, de l'union entre une jeune et jolie japonaise nommée Mitsuko Yamakari et de son mari anglais, Robert Adams.

Ce qui aurait dû être le début d'une magnifique nouvelle vie se révéla être un début malheureux et tragique. La naissance d'Evangeline s'était révélée compliquée, et avait duré plusieurs heures. Mitsuko Yamakari était déjà de constitution fragile, et cette épreuve physique eut raison d'elle. Son mari se souvint du sourire épanoui de sa femme lorsqu'elle avait tenu la première et dernière fois sa fille dans ses bras, avant de mourir quelques heures plus tard à cause d'une hémoragie interne que les médecins ne purent soigner. Ce fut ainsi que Robert Adams se retrouva seul dans son deuil, avec sa fille qui était pour lui l'image de la mort de sa femme. L'homme confia alors Evangeline à une nourrice engagée à domicile, tandis que lui s'en allait de pays en pays pour son travail, signant des contrats et assistant à des réunions pour gagner encore plus d'argent et tenter d'oublier sa tristesse et ses problèmes.

Evangeline grandit donc dans le luxe, mais en l'absence de père et de mère.
Certes, elle avait la vieille nourrice devenue gouvernante engagée par son père à sa naissance, mais cela ne remplacait pas tout. La jeune fille vécut toute son enfance et sa pré-adolescence dans la grande maison de son père à Oxford. En grandissant, elle aimait aller jouer dehors et provoquer les autres enfants du voisinage avec des remarques acides bien trouvées. Déjà toute petite, Evangeline possédait ce caractère de peste. Elle aimait échapper à la surveillance de sa nourrice pour se rendre aux quais à l'autre bout de la ville pour se moquer des enfants des gitans, accompagnée parfois d'un ou deux garçons ou filles de sa rue qu'elle avait suffisamment impressionées pour qu'ils veuillent la suivre partout. Evangeline ne s'en était jamais plaint, mais on pouvait parfaitement voir qu'elle ne les considérait pas comme ses amis. D'ailleurs, eut-elle vraiment des amis à proprement parler dans sa vie ? Non. La plupart du temps, quand elle n'était pas suivie par des enfants impressionnés, elle était seule. Elle allait provoquer les autres en solitaire. Elle allait créer des ennuis dans la ville en solitaire.

La nourrice et les autres servants de la villa des Adams avaient remarqué depuis un certain temps la précocité intellectuelle de la fillette blonde, et ce fut la gouvernante chargée d'Evangeline qui parla de ce fait à Robert Adams, un soir où il rentra chez lui. Générallement, quand il rentrait les soirs, Evangeline était déjà couchée, donc elle ne le voyait pas, puisqu'il repartait très tôt le lendemain matin. Comme s'il fuyait. Bref, la gouvernante parla au père d'Evangeline, qui décida alors d'inscrire sa fille dans l'école la plus huppée de la ville, réservée à l'élite et aux personnes riches. Lorsqu'on lui annonça qu'elle changeait d'école, Evangeline le prit platement, se contentant d'aquiescer. Rares étaient ceux qui pouvaient deviner ce que pensait réellement Evangeline, qui avait pris l'habitude de se cacher derrière un masque. Rares ? Non, plutôt nuls. La fillette rejoignit donc les rangs de l'élite des enfants du pays aisément, et on constata alors qu'effectivement, Evangeline avait du potentiel. Elle suivit un programme strict et sévère dans sa nouvelle école, mais elle suivait aisément tout de même. En parallèle, elle provoquait maintes problèmes dans l'école privée, créant des ennuis aux autres élèves, insultant les plus âgés, adressant des sourires narquois aux plus jeunes, bref, elle imposait son règne, la petite Evangeline.

Parfois, quelques fois, rarement, elle se rendait compte qu'elle pouvait faire quelque chose de mal aux autres lorsqu'elle était vraiment en colère contre l'un d'entre eux. La première fois, c'était quand elle s'était disputée avec un fils de gitans au point d'en venir aux mains. Elle avait alors attrapper le coup du garçon dans une tentative désespérée de ne pas se prendre un coup de poing dans la figure ( car Evangeline n'était pas douée pour les combats au corps à corps, ou même aux combats tout courts ), une étincelle avait jaillit et le garçon avait poussé un cri, avant de tomber avec une expression ahurie sur le visage. On prit ceci pour de l'électricité statique. La deuxième fois, l'étincelle bleue et rapide comme l'éclair avait clairement jaillit de la paume d'Evangeline encore enfant, pour frapper une fillette avec laquelle elle s'était disputée. Là encore, on mit cela sur le compte de l'électricité qui planait dans l'air à cause des orages fréquents de la saison. Mais Evangeline avait alors commencé à se rendre compte de cretaines choses. Que l'étincelle, ou cet infîme éclair bleuâtre avait jaillit de ses doigts, de sa peau, d'elle-même, parce qu'elle était en colère. En s'exercant, elle compris rapidement que c'était bien elle qui produisait cette sorte d'électricité du bout de ses fins doigts blancs, lorsqu'elle était suffisament concentrée. Plusieurs fois dans les années qui suivirent, la miss s'en servit contre les enfants qui répondaient à ses attaques verbales, en expliquant à l'enfant allongé par-terre qu'il y avait beaucoup d'électricité statique dans l'air.

Mais ce petit jeu ne pouvait pas durer éternellement.
Un jour, alors qu'Evangeline avait presque 13 ans, elle utilisa le Don qu'elle s'était découvert contre un garçon de son âge qui ripostait trop à ses insultes à son goût. Un garçon de son âge à l'esprit vif. Qui, même allongé par terre et assomé, avait vu toute la scène. Il s'était relevé en balbutiant, disant qu'il avait tout vu, que ce n'était pas de l'électricité statique, qu'il avait vu l'éclair bleu pendant une fraction de seconde jaillir de la direction de la fille blonde. Evangeline eut beau tout faire pour l'en dissuader, le traitant de fou et rigolant bêtement, le garçon n'en démorda pas. Convaincu, choqué, terrifié, il hurlait au-milieu de la rue, traitant Evangeline de sorcière. Quand elle vit des curieux arriver, la fillette décida de s'enfuir. Mais dans la ville d'Oxford, les rumeurs allaient bon train. On y était très superstitieux. De plus, Evangeline n'avait pas vraiment une bonne réputation. Bref, tout çà pour dire que Robert Adams apprit toute l'histoire un soir lorsqu'il rentra d'un long déplacement. Blanc comme un linge, il avait alors demandé à la gouvernante d'aller réveiller sa fille et de la lui amener au living-room. Ce fut une des rares conversations qu'Evangeline eut avec son père lors de son enfance. En fait, ce fut la seule en tête-à-tête. Ils parlèrent toute la nuit. Car au départ, Evangeline n'avait pas eut l'intention de tout dévoiler à cet homme qui était son père, mais elle le fit tout de même sans qu'elle sache vraiment pourquoi. Bien entendu, son père ne la croyit pas tout de suite. Il lui fallut du temps - et des preuves - avant d'accepter l'innaceptable.

Le lendemain, à l'aube, Robert Adams et sa fille quittaient Oxford et l'Angleterre pour le Japon, pays natal de la mère de la fillette. Cela faisiat tout de même bizarre à Evangeline de quitter Oxford, qui était tout de même une ville qu'elle aimait beaucoup, sa ville natale, là où elle avait vécut. Elle se sentit mal, mais elle avait parfaitement compris que pour que les gens oublient cette histoire, il fallait qu'elle s'en aille. Dans son ancienne école, on avait appris le japonais à Evangeline. Le programme avait été tel que la jeune fille arriva à parler couramment la langue au bout de quelques mois à peine après avoir déposé ses affaires dans sa nouvelle maison, à Tokyo. En fait, le père d'Evangeline avait décidé d'inscrire sa fille dans un simple collège public en attendant de mieux, et cette dernière fut autorisée à sauter une classe, vu qu'elle possédait déjà un grand nombre d'acquis. Un très grand nombre, mais elle n'avait pas tout révélé non plus. Les mois passèrent, des mois où Evangeline se retrouva seule dans la grande et froide maison ( il n'y avait désormais plus de gouvernante et de serviteurs ) à se morfondre, jusqu'à ce que son père lui annonce qu'il avait trouvé une école adaptée à sa " situation ". Méfiante, Evangeline l'avait écouté, pour accepter par la suite d'intégrer ce lycée de la Lune Ecarlate. Elle avait surtout accepter par pure curiosité de rencontrer des gens dotés de Dons également, car la jeune fille n'arrivait toujours pas à se faire à ce changement brutal de vie et d'environnement. Néanmoins, et comme toujours, elle n'en laissa rien paraître.

Et débarqua à Beni-Tsuki.

Heu... ben... je te souhaiterais bien la bienvenue mais bon... ^^"

Sinon, ben... bon retour parmi nous E-chan ^^

Thank you, m'dame l'infirmière ^___________^

Voilà, j'ai finiiii ma fiche =)

( Sorry s'il y a des fautes de frappes ou d'orthographe >< )

Evie-chan!!! Dozo Yoroshikku!!!

Bienvenue à Beni Tsuki ^^