Toujours tôt le matin |PV libre|

Admin Nombre de messages : 217 Date d'inscription : 15/06/2008

Misaku se rendait comme prévu au salon de thé. Elle traversait le parc rapidement, croisant les doigts pour qu'on la laisse sortir sans faire d'histoire. Rappelons que cela est interdit. Enfin, elle avait promis des donuts à l'infirmière et comptait bien les ramenés. Et quoi de plus ennuyeux que de petit déjeuner à la cafet' avant même que les cours commencent! Misaku savait briller par son absence. Seulement au lycée. Autrement, elle était du genre ponctuelle et fidèle.

Elle jeta un regard distrait au bâtiments derrière elle. Quelle atmosphère étouffante!

Quelques nuages se baladaient dans le ciel bleu et Misaku en déduisit qu'il ferait beau aujourd'hui... Mais qu'avait elle donc à être distraite au point de trainer dans un parc? Cela ne lui ressemblait guère. Elle soupira, se reprochant sa sottise. Quelque chose ne tournait pas rond. Peut être couvait-elle quelque chose? Même la grande Misaku Kido n'était pas à l'abri d'un vilain coup de froid. Ce qui faisait beaucoup rire un blond de sa connaissance.

Elle porta instinctivement la main à son coup et réalisa qu'elle n'avait plus son collier. Catastrophe. Un cadeau de Rendan, elle ne pouvait pas le perdre comme ça! Il lui avait offert juste avant qu'elle ne parte pour Beni-Tsuki... Se souvenant qu'elle l'avait encore en sortant de l'infirmerie, elle revint sur ses pas en cherchant des yeux la pierre couleur Onyx si importante. Elle se donna pas la peine toute fois de s'accroupir ou de se mettre à quatre patte dans l'herbe, sa chemise-robe en coton épais ne lui permettant pas. Elle était tellement absorbée par sa tâche qu'elle ne vit personne arriver.

Toya n'aimait pas l'effervescence présente à la cafétéria si tot le matin pour être exact il détestait se lever et n'était pas du matin et ce depuis toujours malgré les tentative des plus hétéroclites de Kakashi. Étant réveiller il decida plutôt d'aller marcher du côté du parc. Il se reposa en haut d'un arbre pendant un moment jusqu'a en avoir marre et a retourner se promener.

C'est là qu'il la vie, la capitaine du club de Tir à l'arc accessoirement présidente du conseil des élèves, les yeux rivés au sol elle cherchait de toute évidence quelques choses, Toya s'arrêta et regarda autour de lui, se demanda qu'est-ce qu'elle pouvait avoir perdu dans cette imensité touffu qu'était le parc, il était definitivement temps que quelqu'un passe la tondeuse ici.

Le soleil, s'élevant paresseusement jusqu'a son zénite fit alors briller quelques choses à ses pieds. Le brun se pencha et prit l'objet mystérieux qui n'était autre qu'un collier sombre. Il leva ensuite les yeux vers la présidente qui avançais vers lui. Il se decida donc enfin à l'interpeller.

-Oye... shushou... c'est à vous? demanda t'il en brandissant le bijou.

_{shushou veut dire capitaine au passage au cas ou}

Admin Nombre de messages : 217 Date d'inscription : 15/06/2008

Misaku leva la tête vers la personne qui l'avait interpellée. Fukotsugara Toya, troisième année B. Il était dans la même classe qu'elle et cela devait être sa première année ici. C'était aussi un membre de son club. Elle ne le connaissait pas encore, mais il lui faisait plutôt bonne impression. Ce qui était rare pour l'ancienne Ookami, qui était de nature plutôt méfiante.

Quand elle vit ce qu'il brandissait, elle faillit lui sauter au cou. Rien n'était plus précieux pour elle que ce collier. Mais bon, Misaku n'est pas une experte pour montrer sa joie et sa gratitude, alors elle se contenta d'avancer vers lui, un sourire reconnaissant plaqué sur les lèvres.

-Bonjour, Fukotsugara-kun.

Elle saisit le collier qu'on lui tendait. Elle se perdit quelques instants dans la profondeur de la pierre couleur onyx avant de se réintéresser à son interlocuteur. Elle passa une main dans ses cheveux et adressa un sourire sourire à son bienfaiteur:

-Merci beaucoup, ce collier représente beaucoup pour moi.

Précision inutile, car n'importe qui l'aurait remarqué. La présidente du comité s'était pourtant sentie obligée de le dore, comme pour se justifier. Surement parce qu'elle trouvait que les gens s'attachaient trop souvent inutilement. Elle trouvait ça d'un ridicule! Ce qui était perdu était perdu. Elle avait toujours raisonné comme ça, sauf en ce qui concernait ce collier. Et elle se sentait d'autant plus bête, mais ça, jamais elle ne l'avouerait à qui que ce soit.

La présidente s'approcha de lui et reprit possession de son bien, nul besoin de dire quoi que se soit pour voir toute la gratitude qui se peignait sur son visage. Elle devait tenir à se bijou de manière excessive pour être aussi soulager. Toya ne pouvait pas comprendre il n'avait jamais porter un si grand intéret à un objet, sauf peut-être le poignard que lui avait offert Kakashi, mais il l'avait remit à son aimé avant l'incinération. Ce poignard il ne l'avait plus, de toute façon c'était normalement interdit dans les écoles enfin c'est se qu'il s'était dit en le regardant brulé. Il ne lui restait plus rien de Kakashi ormit ses paroles et ses gestes, souvenirs et pensée, la ferait vivre désormait puisqu'il ne restait plus rien d'autre d'elle.

Il avait déverser ses cendres du mont surplombant leur ville natal, elle était désormait avec lui dans le vent et dans l'air, libre comme personne ne le saurait jamais de son vivant, c'est se qu'elle désirait, la liberté.

-Merci beaucoup, ce collier représente beaucoup pour moi.

Il le savait, il l'avait devinné, cette fille lui faisait pensé à Kakashi, si forte à l'extérieur, mais si fragile quand on prenait la peine de bien regarder. Son monde s'était écroulée pour un collier comme celui de son ancienne amie s'écroulait si elle perdait son poignard de prédilection ou que son oiseau, un magnifique faucon blanc, ne rentrait pas au moment prévus. Tok, c'était le nom de l'oiseau, venait parfois lui rendre visite depuis la mort de son maître, mais Toya ne dessirait pas le mettre sous son joug et devenir son nouveau maître.

-Vous me rappeller quelqu'un shushou, lacha t'il.

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Misaku reprit son air si assuré qu'elle avait d'habitude tout en attachant son collier autour de son cou, puis haussa un sourcil face à l'étrange déclaration de Toya. Comment diable pouvait-elle faire penser à quelqu'un d'autre? Misaku était convaincue qu'elle était unique en son genre... Et qu'elle serait la réaction d'Umeno s'il apprenait qu'il y avait plusieurs Misaku sur cette Terre? Stop, n'abusons pas tout de même. Ookami avait juste des traits de caractères communs avec d'autres personne, et cela ne l'empêchait pas d'être elle même pour autant.

-J'espère que tu ne détestais pas cette personne, lâcha-t-elle simplement.

Elle n'aimait pas qu'on la compare à d'autres personnes mais n'était pas assez cruelle pour dire des choses méchantes à ce sujet. Pour la simple et bonne raison que les personnes en question pouvait rappeler à de douloureux souvenirs. Un des principes que Rendan avait inculqué à Misaku était: 'quand tu ne sais pas, ferme-là'. Et jusque là, cela ne lui avait jamais causé de tort.

Elle ajouta, avant qu'il n'ai réagit à sa précédente remarque:

-Et ne me vouvoie pas, s'il te plait, je n'aime pas tellement ça...

Elle allait devoir passer l'année à se faire vouvoyer par tout le monde en tant que présidente du comité. Alors si même les membres de sa classe s'y mettaient, elle allait certainement devenir folle. Elle n'aimait pas pour autant les gens qui se montraient trop familier avec elle. Elle n'avait qu'une envie c'est de les baffer. Un peu contradictoire la Misaku, non?

Toya la regarda attacher son collier et faire la grimace. Il n'aurait peut-être pas du dire ça, il n'était pas des plus douer avec les relations personnelles.

-J'espère que tu ne détestais pas cette personne, Et ne me vouvoie pas, s'il te plait, je n'aime pas tellement ça...

Détester? Non, non il était bien loin de la détester.

-Non je ne la détestais pas...

Kakashi lui avait donner vie, il était mort le jour de celle de ces parents et était revenu a la vie le jour de leur rencontre. Il aimait Kakashi comme il n'avait jamais aimé personne et le jour de sa mort il s'était sentit s'éteindre à nouveau, mais il devait vivre, car il en avait fait la promesse, il s'était donc inscrit à Beni-Tsuki.

-Tu es présidente et capitaine, il est normal que je te vouvoies non?

La politesse face à ses ainés et ses supérieurs hiérarchique avait toujours été bien encré en lui. Il avait vouvoyer Kakashi bien longtemps avant de la tutoyer et même a se propos il ne le faisait jamais en présence de qui que se soit seulement dans l'intimité. Il avait toujours vouvoyer ses parents adoptifs comme le tuteur qui s'occupait de lui ou ses professeurs, c'était une règle bien encré en lui dont il avait du mal a se défaire.

Admin Nombre de messages : 217 Date d'inscription : 15/06/2008

Pendant quelques instants, le regard de Toya parut encore plus triste à Misaku. Décidément, elle ravivait les souvenirs qu'il ne fallait pas. Encore heureux qu'elle se soit abstenue de remarque désagréable! En même temps, on avait tous un passé, et il fallait bien vivre avec. Et puis, il y a toujours quelque chose de bien qui vous arrive un moment donné. Pour Misaku, Rendan était vite devenu le centre du monde, même si elle ne le reconnaitrait jamais -certainement par désir d'indépendance.

Quand en ce qui concernait le vouvoiement... Ce qui était normal ne l'était pas pour elle. Elle grogna:

-Hmpf, j'ai l'impression d'être vieille quand on me vouvoie.

Elle n'avait aucune envie de faire dans les règles. Les conventions, très peu pour elle. Même si elle jouait les élèves modèles et qu'elle avait de relativement bons résultats, cela ne faisait pas d'elle autre chose que ce qu'elle était. Elle venait de la rue, elle aimait sa liberté, elle haïssait les chaines qui entravaient la société et la régissaient.

Et l'histoire comme quoi elle se sentait vieille était loin d'être fausse. Pour son age, Misaku faisait peut être un peu trop mature. Sans compter qu'elle était grande, que sa voix était plutôt grave et qu'elle ne se défaisait jamais de son air emprunt de sévérité. Résultat? On la prenait souvent pour plus vieille qu'elle ne l'était. Cela ne l'étonnerait même pas de se découvrir une ride ou un cheveux blanc. Ce qu'elle ignorait, c'est qu'elle faisait beaucoup plus son age lorsqu'elle souriait...

Elle songea alors que l'infirmière devrait être le même genre de personne... Elle en était sûre qu'elle venait de la rue. Le fait qu'elle puisse reconnaitre lorsque c'était Ookami qui lui abimait un élève était significatif! D'ailleurs, en parlant de Sato-san, elle ne devait pas trop tarder à aller au salon de thé, avant que le gardien ne la laisse pas sortir sous prétexte qu'il y aurait trop de monde. On la laissait enfreindre quelques règles, mais du moment que cela restait discret.

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